lundi 7 octobre 2013

Inauguration officielle de Carthage Cement

La cérémonie d’inauguration officielle de Carthage Cement s'est déroulé ce Samedi 5 octobre 2013 à Jebel Ressas à Mornag.Vu l’importance de ce projet de nombreuses personnalités ont assisté à ce rendez-vous dont Ridha Saidi, Ministre auprès du Chef du gouvernement, chargé des affaires économique, Mehdi Jomaa, Ministre de l’industrie et Elyes Fakhfakh, Ministre des Finances...
source: espace manager

Tunisie-ANC : adoption d’un projet de logement social

Les députés de l’Assemblée nationale constituante ont adopté, jeudi 3 octobre 2013, le projet de loi n°40/2013, portant approbation de l'accord de prêt signé le 28 mai 2013 entre le Fonds saoudien pour le développement et le gouvernement, à 107 voix pour, 3 abstentions et aucune voix contre. Le nouveau projet consiste à construire 4000 logements dans 9 gouvernorats, à savoir la Manouba, l'Ariana, Ben Arous, Zaghouan, Nabeul, Sousse, Jendouba, Siliana et Le Kef. Le Fonds saoudien contribue au financement à hauteur de 245 millions de dinars remboursables sur 20 ans avec un taux d'intérêt de 2%.
source:investir en Tunisie

Crédit logement : baisse du taux d’intérêt et après?

L’Institut national de la consommation (INC) a mené une enquête sur les crédits logement, auprès d’un échantillon de 700 personnes. Les résultats publiés en juillet dernier montrent que près de 53% des habitants du Grand-Tunis ont estimé que la baisse du taux d’intérêt n’a pas un impact sur la décision de solliciter un crédit bancaire pour le financement d’un logement. 72% des interviewés ont indiqué que les procédures bancaires et la mensualité prélevée ont un impact sur la décision de recourir à un crédit. Pour 45,5% des personnes enquêtées, le taux d’intérêt appliqué sur les crédits logement est élevé. L’enquête a, aussi, révélé que 52,4% ont estimé que le montant du financement est inadéquat par rapport au coût du logement, bien que 65,3% aient déclaré que la période de remboursement des crédits logement est raisonnable. Toutefois, 47,6% des personnes interrogées estiment que l’apport en fonds propres exigé est élevé, 31% ont estimé que l’exigence d’une garantie est inappropriée et 48% pensent que les procédures d’octroi des crédits sont inadéquates et assez complexes. A noter que 58,3% des personnes interrogées ont financé l’acquisition de leur logement par un crédit bancaire. D’autre part, l’enquête a démontré que 27,9% ne sont pas satisfaits de la qualité de leur logement actuel pour des raisons d’inconfort et d’esthétique, en plus de l’inadéquation du coût du logement par rapport à son état, selon 81,8% des interrogées. En outre, 15% ont exprimé leur volonté de devenir propriétaire de leur propre logement et de changer ainsi leur statut de locataire. Au sujet de la construction, 86,3% des enquêtés estiment que le coût d’acquisition et de construction des terrains est élevé et 37,6% considèrent que la main-d’œuvre spécialisée n’est pas disponible et que son coût est élevé. Pour 31% de l’échantillon, les procédures d’acquisition d’un permis de bâtir sont complexes. A rappeler que le secteur de l’immobilier en Tunisie représente, selon l’INC, 12,6% du PIB et que le secteur du logement représente 23,5% du total des investissements. La Tunisie compte 2,405 millions de logements, dont 83% sont habités, 426 000 vacants et 3000 promoteurs immobiliers.
 source:l'economiste Maghrebin

Enquête : Plus de 86% des habitants du Grand Tunis trouvent élevé le coût d'acquisition de terrains (INC)

L'enquête, dont les résultats ont été présentés en juillet 2013, a été effectuée auprès d'un échantillon de 700 personnes, a expliqué à TAP, Tarek Ben Jazia, directeur des études et des analyses à l'INC. Selon les résultats de l'enquête, 72% des interviewés pensent que les procédures bancaires ainsi que la mensualité prélevée ont un impact sur la décision de recourir un crédit. Pour 45,5% des personnes enquêtées, le taux d'intérêt appliqué sur les crédits logement est élevé. L'enquête a, en outre, révélé que 52,4% des interviewés estiment que le montant de financement est inadéquat par rapport au coût du logement, tandis que 65,3% pensent que la période de remboursement des crédits logement est raisonnable. Les résultats ont montré également que 47,6% des enquêtés considèrent que l'apport en fonds propres exigé est élevé, 31% estiment que la condition de garantie est inappropriée et 48% voient que les procédures d'octroi des crédits sont inadéquates et assez complexes. Ils ont, en plus, dévoilé que 58,3% des personnes interrogées ont financé l'acquisition de leur logement par un crédit bancaire. Sur un autre plan, l'enquête a révélé que 27,9% de l'échantillon ne sont pas satisfaits de la qualité de leur logement actuel pour des raisons d'inconfort et d'esthétique, en plus de l'inadéquation du coût du logement par rapport à son état, selon l'évaluation de la majorité des personnes interrogées ( 81,8%). D'après M. Ben Jazia, 15% des personnes interviewées ont exprimé leur volonté de devenir propriétaire de leur propre logement et de changer ainsi de statut de locataire. Au chapitre de la construction, 86,3% des enquêtés pensent que le coût d'acquisition et de construction des terrains est élevé et 37,6% considèrent que la main-d'œuvre spécialisée n'est pas disponible et que son coût est élevé. Pour 31% de l'échantillon, les procédures d'acquisition d'un permis de bâtir sont complexes, selon les résultats de l'enquête. M. Ben Jazia a fait savoir que le secteur de l'immobilier en Tunisie représente 12,6% du PIB et que le secteur du logement représente 23,5% du total des investissements. La Tunisie compte 2,405 millions de logements dont 83% sont habités et 426 000 vacants et 3000 promoteurs immobiliers, a encore précisé le responsable.
 source:INC

Les tunisiens et le logement

Une enquête effectuée par l’Institut National de la Consommation a révélé que 27,9% des enquêtés ne sont pas satisfaits de la qualité de leur logement et que 86,3 pensent que le coût d’acquisition et de construction des terrains est élevé. Selon les résultats d’une enquête effectuée par l’Institut National de la Consommation (INC), 53% des habitants du Grand Tunis estiment que la baisse du taux d’intérêt n’a pas de réel impact sur la décision de solliciter un crédit bancaire pour le financement d’un logement. L’enquête a démontré que concernant la construction, 86,3% des enquêtés pensent que le coût d’acquisition et de construction des terrains est élevé et 37,6% considèrent que la main-d’œuvre spécialisée n’est pas disponible et que son coût est élevé. Pour 31% de l’échantillon, les procédures d’acquisition d’un permis de bâtir sont complexes. Cette enquête a été effectuée auprès d’un échantillon de 700 personnes, a expliqué à la TAP Tarek Ben Jazia, directeur des études et des analyses à l’INC. Selon les résultats de l’enquête, 72% des interviewés pensent que les procédures bancaires ainsi que la mensualité prélevée ont un impact sur la décision de recourir à un crédit. Pour 45,5% des personnes enquêtées, le taux d’intérêt appliqué sur les crédits logement est élevé. Les résultats de cette enquête ont révélé que 52,4% des interviewés estiment que le montant de financement est inadéquat par rapport au coût du logement, tandis que 65,3% pensent que la période de remboursement des crédits logement est raisonnable. l’échantillon de l’enquête, a aussi révélé que 47,6% des enquêtés considèrent que l’apport en fonds propres exigé est élevé, 31% estiment que la condition de garantie est inappropriée et 48% voient que les procédures d’octroi des crédits sont inadéquates et assez complexes précisant que 58,3% des personnes interrogées ont financé l’acquisition de leur logement par un crédit bancaire. Cette enquête a aussi mis l’accent sur la qualité des logements révélant que 27,9% de l’échantillon ne sont pas satisfaits de la qualité de leur logement actuel pour des raisons d’inconfort et d’esthétique, en plus de l’inadéquation du coût du logement par rapport à son état et cela selon l’évaluation de la majorité des personnes interrogées( 81,8%). Tarek Ben Jazia a déclaré que 15% des personnes interviewées ont exprimé leur volonté de devenir propriétaire de leur propre logement et de changer ainsi de statut de locataire en précisant que le secteur de l’immobilier en Tunisie représente 12,6% du PIB et que le secteur du logement représente 23,5% du total des investissements avec 2,405 millions de logements dont 83% sont habités et 426 000 vacants.
 Source: TAP

Me3marouNA (Notre urbanisme) Le patrimoine de Testour en restauration

Comment, à présent, cette architecture que nous appelons patrimoine — car chargée d´histoire — est-elle perçue par les officiels et les Tunisiens, aujourd´hui?», se demande Nabil Kallala, archéologue et professeur à la Faculté des Sciences humaines et sociales à l´université de Tunis. Il fait partie du projet «Me3marouNA» qui a été développé par le Goethe-Institut à Tunis à l´initiative du ministère de la Culture et de la Sauvegarde du Patrimoine. Le projet est basé sur un échange d´experts tunisiens et allemands ayant pour but l’élaboration de recommandations pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine architectural, à l’adresse des ministères concernés. Ces experts ont constaté qu’en Tunisie le patrimoine architectural est souvent associé à des entraves et des obstacles par rapport aux projets d’aménagement du territoire et des travaux publics, et cela plus encore après la révolution. Mais l’immobilisme et les difficultés au niveau de la conservation et de la mise en valeur du patrimoine architectural ne sont pas dus — en tout cas pas uniquement — à une législation trop sévère, mais plutôt à un manque de travail en commun entre experts et citoyens. C’est dans cette situation que le ministre de la Culture a exprimé le souhait auprès du Ministère des Affaires étrangères allemand, en mars 2012, d’un échange tuniso-allemand entre des experts d’horizons divers: architecture, archéologie, histoire, design, création artistique, tourisme, ainsi que des représentants de la société civile et de la politique locale. Valoriser le nord-ouest de la Tunisie, une région méconnue et peu visitée Le projet Me3marouNA met l´accent sur la participation de la population dans la conservation, la restauration et la mise en valeur du patrimoine architectural. «L´idée est de considérer le cadre physique des monuments, mais aussi les habitants. Dougga, le site archéologique, a été vidé de ses habitants jusqu’aux années 1960 pour conserver le site. On considérait qu´il fallait sauvegarder les vestiges et que les habitants qui occupent un site sont une source de dégradation, de destruction», explique Hichem Ksouri, archéologue et architecte enseignant à l´Ecole nationale d´architecture et d´urbanisme (Enau) qui fait partie du groupe d’experts. «On n’a jamais enquêté sur les habitants pour lesquels on a créé de nouvelles villes, on n’a jamais cherché à connaître leur point de vue par rapport à ce patrimoine qui est le leur», ajoute-t-il. L’idée de Me3marouNA est, au contraire, que les habitants deviennent la composante majeure dans la planification et la réalisation de projets concernant le patrimoine architectural, car il est important qu’ils s’identifient à leur patrimoine, qu’ils participent dans l’aménagement du territoire, des sites et des monuments et qu’ils développent le tourisme et d’autres secteurs économiques de la région. «A Mustis, c´était les chômeurs qui veillaient sur le site», se souvient Ksouri de la visite des experts à Mustis en novembre 2012, une ville romaine au Nord-Ouest dans la basse vallée du Medjerda, un des trois sites choisis comme échantillons représentatifs pour les analyses de Me3marouNA. La vallée par laquelle passe le plus long fleuve de la Tunisie abrite des monuments et des sites classés par L´Unesco comme patrimoine culturel mondial, allant de l’antiquité jusqu’à la période coloniale, englobant des antiquités de l’époque romaine et byzantine et une architecture tuniso-andalouse dans des états qui diffèrent énormément. «Le Nord-Ouest de la Tunisie est une région méconnue et peu visitée, en particulier par le flux touristique en provenance des grandes stations balnéaires du nord de la Tunisie. Ce projet mis en relation avec le développement durable est une excellente opportunité pour valoriser cette région dont le littoral est éloigné des grands sites culturels», dit Taher Ghalia, chercheur à l’INP. En plus de Mustis, une ville qui remonte à l’époque de César, les experts ont choisi le village mauresque de Testour construit par des Andalous musulmans chassés d’Espagne au XVIIe siècle, et Aïn Tounga, une ville numido-punico-romaine encore conservée pour l’élaboration de leurs recommandations. Les trois sites pourraient faire partie d´un circuit touristique. Les touristes qui viennent de Dougga pourraient visiter Testour qui se trouve à peine à 30 km du célèbre site inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, puis Aïn Tounga et Musti et continuer par la suite vers Le Kef. Mais pour accueillir les visiteurs, il est indispensable que ces sites soient suffisamment conservés, dotés d’explications, et que l´infrastructure nécessaire soit mise en place. L’apport des participants allemands à «Me3marouNA» consiste à contribuer aux recommandations sur la base des expériences qu’ils ont faites non seulement en Tunisie, mais aussi chez eux, dans un contexte culturel différent. Ils ont présenté des exemples allemands à leurs collègues tunisiens lors d’un voyage d’étude en Allemagne en mai 2013, organisé par le Goethe-Institut. «Ce qui m´a impressionné en Allemagne, c´est l´autonomie des musées : les musées appartiennent à l’Etat mais l’Etat n’intervient pas dans leur gestion pour préserver la diversité, d’une part, et la séparation entre la fonction de musée et la recherche scientifique, d’autre part,» a constaté Olfa Saadi, architecte de l’INP. Gestion participative : réparation de l´horloge de Testour Le minaret de la Grande Mosquée de Testour est équipé d’une horloge unique au monde. Ses aiguilles tournent dans le sens inverse d´une montre et les chiffres sont placés l´envers aussi. Malheureusement, cette horloge ne fonctionne plus, le cadran dépourvu de ses aiguilles présente un aspect triste à voir. Recherches faites, il s’avère que la réparation est possible à un prix abordable pour une communauté d’intéressés. «Si chaque habitant de Testour offrait 1 ou 2 dinars, et si l’INP donnait son accord, ce serait faisable» a suggéré la directrice du Goethe-Institut, Christiane Bohrer. Afin d’informer le public de Testour et d’ailleurs sur le projet « Me3marouNA », l’Association de Sauvegarde de la Médina de Testour, la délégation de la ville de Testour et le Goethe-Institut organiseront donc, début novembre, une belle fête à Testour. Il y aura à découvrir ou à redécouvrir cette ville construite par les Andalous fuyants l’Espagne avant 1631, il y aura à boire et à manger, des informations sur le projet «Me3marouNA», et une collecte pour la réparation de l’horloge. Une fois la somme nécessaire disponible, les travaux pourront être réalisés en respectant les consignes pour la préservation du patrimoine. Le projet «Me3marouNA» se terminera par la remise solennelle des recommandations pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine architectural élaborées par les 35 experts tunisiens et allemands au Ministère de la Culture et aux autres ministères concernés, le 3 décembre 2013, dans le cadre d’une conférence ouverte au public. Cette conférence sera précédée, le 3 décembre, par une excursion aux trois sites ciblés dans le nord-ouest, Mustis, Aïn Tounga, et Testour. Si vous voulez participer, vous trouverez des informations plus détaillées sur le site internet du Goethe-Institut http://www.goethe.de/ins/tn/tun/fr10067634.htm. Auteur : Dr Astrid Schäfers, Goethe-Institut Tunis Source : La Presse

Le salon des Matériaux de Construction et de l’Immobilier « BATI IMMO »: du 23 au 26 Octobre 2013 à SOUKRA EXPO-Tunis

International Fair for Building Materials and Real Estate organise le salon des Matériaux de Construction et de l’Immobilier « BATI IMMO » et ce du 23 au 26 Octobre 2013 à SOUKRA EXPO-Tunis. Le salon des Matériaux de Construction et de l’Immobilier a pour objectifs : - de proposer aux professionnels et décideurs libyens un espace de présentation et de partenariat, - de mettre en valeur les innovations et les nouveaux procédés des secteurs du bâtiment et de la construction. - de diversifier les sources d’approvisionnement et de promouvoir l’exportation vers la Lybie. - et de favoriser l’essor des relations d’affaires de partenariat et de prestation de service. Qui expose au salon : - Fabricants de produits de construction - Entrepreneurs de bâtiments, d’étanchéité, de peinture, etc… - Matériels de chantiers, génie civil, etc… - Promoteurs immobiliers. - Ingénierie, électricité de bâtiments. - Banques et assurances.

source: Bati immo

La destruction programmée du secteur du bâtiment en Tunisie



Une première lecture du projet de la loi des finances pour l’année 2014 prouve encore une fois que l’administration fiscale est en mal d’inspiration et qu’elle est en rupture totale avec la réalité économique du pays dans son ensemble. L’éventuelle mise en place d’une taxe de 1,5 % sur la valeur réelle des résidences secondaires est une mesure de plus qui ne pourrait qu’anéantir tout un secteur et le renvoyer aux calendes grecques, avec des répercussions immédiates sur tous les secteurs reliés structurellement au bâtiment. Juste pour mémoire, le secteur de bâtiment réalise aujourd’hui en moyenne un chiffre d’affaires de 5 milliards de dinars par an. Il contribue à 7% du PIB tout comme le secteur du tourisme et se place au 4ème rang dans l’économie nationale. Ce secteur dynamique, qui draine 25 % des investissements globaux du pays, emploie environ 40 mille personnes, dont 500 ingénieurs. C’est pour cette raison qu’il faut étudier l’impact d’une telle mesure sur le secteur du bâtiment. Nombreux sont les reproches qu’on peut adresser à une telle mesure. Mais on peut en citer quelques uns : Affaiblir le rendement des investissements immobiliers : la mise en place d’une telle taxe viendrait grever les revenus générés par les investissements réalisés en vue d’acquérir ou de construire une maison secondaire, des investissements alourdis par la flambé des prix des matériaux de construction et de la main d’œuvre. Par ailleurs, tous les signaux font jaillir les prémices d’une spirale inflationniste qui toucherait en premier lieu le secteur du bâtiment notamment après l’annonce de la suppression de la subvention aux tarifs d’électricité et du gaz dont la conséquence directe est un surenchérissement de toutes les composantes nécessaires aux projets de construction. Une mesure inflationniste : cette taxe qui serait appliqués aux propriétaires de maisons secondaires aura des répercussions inflationniste sur le coût du logement en Tunisie pour les locataires dans la mesure où cette taxe viendrait gonflés des loyers déjà exorbitant. Pour donner une idée de l’impact de cette mesure, imaginons une résidence évaluée à 200 mille dinars, en application de ladite taxe, l’Etat engrangerait annuellement 3 mille dinars qui seraient payés par le locataire ! L’appauvrissement du fisc tunisien : imposer une telle taxe réduirait sensiblement les transactions immobilières et entrainerait pour l’Etat un manque à gagner au niveau des droits d’enregistrements. Une mesure qui aura un coût financier : une telle mesure si elle serait adoptée nécessiterait pour son application: • Un recensement du parc immobilier en Tunisie • Son évaluation périodique par des experts confirmés • Une gestion administrative des dossiers au niveau de l’administration fiscale • Un encombrement au niveau des tribunaux pour gérer le contentieux qui opposerait l’administration fiscale au contribuable. Pour tout cela, il est impératif de revoir cette disposition pour préserver le peu qui reste. 


Source :leaders

jeudi 12 septembre 2013

Les mégaprojets de retour ?

Une ville intelligente, résidentielle, touristique et d’affaires à Raoued, une autre ville thermale près d’El Hamma de Gabès et une plateforme de stationnement temporaire, de maintenance et de réparation d’avions à l’aéroport de Tozeur : trois grands projets qui viennent d’obtenir l’accord de la Commission supérieure des grands projets, présidée, mi-août, par le chef du gouvernement, Ali Laârayedh. «Il ne s’agit là que d’une première série parmi pas moins de cinquante autres projets, aussi importants et diversifiés, qui sont actuellement en cours d’instruction par la Commission», explique à Leaders Ridha Saïdi, ministre auprès du chef du gouvernement chargé des affaires économiques.

«C’est un processus qu’il faut faire aboutir le plus rapidement pour soutenir les investissements aussi bien tunisiens qu’étrangers, ajoute-t-il. Un système d’information intégré a été élaboré par un expert tunisien de haute compétence afin de suivre l’état d’avancement détaillé de chaque projet et s’assurer de sa bonne réalisation. Le chef du gouvernement, comme les ministres concernés, aura ainsi à sa disposition un tableau de bord en temps réel».

Si l’ancien Haut comité des grands projets institué auprès de la présidence de la République a été immédiatement dissous au lendemain de la révolution, un nouveau cadre juridique a été élaboré par le gouvernement Jebali. C’est ainsi que le décret n° 2013-561 du 21 janvier 2013 définit les grands projets selon des caractéristiques précises et institue la filière de traitement des dossiers au sein du ministère en charge du développement et des investissements extérieurs, avec en aboutissement une commission supérieure à la présidence du gouvernement. Premières approbations, donc, ces trois mégaprojets.

A Raoued

Dans la lignée des grands projets intégrés implantés en périphérie des capitales, le projet d’une ville intelligente, universitaire, résidentielle, touristique et d’affaires entend établir une cité internationale du savoir et des technologies. S’étendant sur 250 ha à la Sebkha Nord de l’Ariana, près de Raoued, il comprendra un campus universitaire pouvant accueillir jusqu’à 4 000 étudiants, un parcours de golf, des immeubles de bureaux pour abriter le siège de grandes compagnies internationales de TIC, dans le cadre du projet Smart Tunisia, des hôtels, des espaces résidentiels, centres commerciaux et centres d’affaires ainsi que des aires de sport et loisirs.

L’investissement serait de l’ordre de 2 milliards de dinars. Les promoteurs du projet, DUET Group, groupe d’investissement américain en association avec des investisseurs du Golfe, ont également prévu un fonds d’investissement de 500 millions de dinars pour le financement des entreprises souhaitant s’établir sur ce site.

Approuvant ce projet, la Commission supérieure a autorisé la conclusion d’un protocole d’accord avec les promoteurs afin d’avancer dans les différentes études.

Dans la région de Gabès

La ville thermale devant voir le jour dans la région côtière d’El Khabayat, à El Hamma de Gabès, est sans doute prometteuse. La qualité des eaux thermales, la beauté du site et la proximité de l’aéroport de Gabès (20km) constituent des atouts précieux. Le projet, qui s’étendra sur 240 ha, offrira des unités de soins thermaux adossés à des cliniques et hôtels ainsi qu’un terrain de golf, des résidences collectives et individuelles, etc.

La réalisation s’étendrait sur cinq ans et le coût de l’investissement serait de 700 millions de dinars, devant créer 1 000 emplois directs. Les promoteurs sont un groupement d’investisseurs autrichiens en association avec un homme d’affaires tunisien établi de longue date en Autriche, connus pour son expérience dans le domaine.

A Tozeur

Les compagnies aériennes et les propriétaires d’avions sont à la recherche de sites spécialisés et sécurisés où ils peuvent mettre leurs appareils en stationnement temporaire, offrant maintenance et réparation. Les coûts devenus prohibitifs en Europe, des sites comme celui de l’aéroport de Tozeur peuvent facilement s’y prêter. D’où l’idée de ce projet dont l’initiateur est un investisseur tunisien, pilote professionnel, conseiller en matière d’aviation et originaire de la région.

L’aéroport de Tozeur s’avère en fait comme l’un des plus appropriés pour ce genre d’activités de par sa proximité de l’Europe, des grands espaces qu’il peut offrir et des conditions climatiques de la région. Dès la première année de la réalisation du projet, il sera ainsi possible d’accueillir 20 avions pour atteindre au bout de cinq  ans pas moins de 200 appareils. L’investissement initial est de l’ordre de 10 millions de dinars et sera porté à hauteur de 65 millions de dinars après cinq ans. Quant aux emplois à créer, ils seraient de 43 avec un taux d’encadrement de 44%.

source: http://www.leaders.com.tn/article/les-megaprojets-de-retour?id=12179

lundi 12 août 2013

Répartition des terrains pour les logements sociaux à Nafta (Tozeur)

La municipalité de Nafta (gouvernorat de Tozeur) a procédé à la répartition des terrains pour la construction des logements sociaux en faveur de 549 bénéficiaires qui ont répondu aux conditions requises du programme régional mis en place à cet effet.

Selon le conseiller de la délégation spéciale de la municipalité de Nafta, Amor Gouider, à la correspondante de l'agence TAP, la commune a fourni 478 lots sociaux d'une superficie située entre 160 et 200 m2, répartis sur quatre lotissements dans la ville. La municipalité a également ouvert la voie à la réception des pourvois, en vue de réviser les listes et de les élargir à d'autres personnes qui répondent aux conditions requises.
M. Gouider a expliqué que la liste des bénéficiaires a été établie par la commission régionale, conformément à des critères déterminés, en particulier celui de la nécessité pour le bénéficiaire de faire partie de la catégories des personnes aux ressources limitées et ne disposant pas d'un logement particulier, indique la même source.

De son côté, la municipalité de Tozeur est encore au stade de la réalisation des études concernant les familles qui doivent bénéficier du même programme, d'après les indications de Mounir Mhajia, membre de la commission régionale chargée d'établir la liste des bénéficiaires du programme de logement social.

Il a, aussi, souligné que la municipalité a reçu, jusqu'à maintenant, 743 dossiers pour l'obtention de lots sociaux qui proviennent de familles démunies et d'autres sans ressources. Le responsable a expliqué que l'exécution du programme marque un certain retard, à Tozeur, ce qui a poussé la commission régionale chargée du programme d'accepter de nouveaux dossiers répondant aux critères et conditions fixés, souligne la TAP.

Sousse: webmanagercenter.com

mercredi 7 août 2013

TUNISIE - LA "FLAMBÉE" IMMOBILIÈRE SE POURSUIT

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ArgusImmo.tn a publié, comme à l’accoutumée, son baromètre des prix de l’Immobilier résidentiel dans les plus grandes villes tunisiennes. Pour le mois d’octobre 2012, la tendance est toujours à la hausse au grand dam de ceux qui cherchent à acquérir un logement.

Au plus haut niveau
de l’indice des prix

La tendance générale des prix immobiliers en Tunisie au mois d’octobre 2012 est à la hausse (+0.55%). Cette hausse intervient après la hausse enregistrée au mois d’aout (+0.29%) et celle su mois de septembre (+0.43%). Ces hausses consécutives représentent en cumulé une hausse de +1.27%, ce qui nous amène au plus haut niveau de l’indice des prix immobiliers depuis son lancement en janvier 2012.  Depuis le début de l’année, l’immobilier tunisien a enregistré ainsi une hausse de 2.09%.

La Cité Olympique, Omrane Sup.
et Ben Arous en vogue


Sur le mois d’octobre 2012, une hausse des prix immobiliers résidentiels dans le Grand Tunis, a été constatée à l’exception du gouvernorat de Manouba.
A Tunis, le prix des appartements a augmenté en moyenne de 0.72% et les prix des maisons de 1.48%. Une hausse a été enregistrée à la cité Olympique (de 1200dt/m² à 1250dt/m²), à El Manar 2 (de1400dt/m² à 1450dt/m²), à el Omrane supérieur (de 950dt/m² à 975dt/m²) et aux Berges du lac (de 2500dt/m² à 2550dt/m²).
D’autres villes à Tunis ont enregistré une baisse comme au Bardo (de 1150dt/m² à 1050dt/m²), à Mutuelleville (de 1725dt/m² à 1650dt/m²), et à Marsa Safsaf (de 1900dt/m² à 1775dt/m²).

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Le Bardo, Mutuelleville
et la Marsa en baisse

A Ben Arous, la tendance générale est aussi à la hausse, comme à Ben Arous ville où les prix ont gagné 11% sur le mois d’octobre (de 675dt/m² à 750dt/m²) et comme à la Nouvelle Medina (+5%, de 950dt/m² à 1000dt/m²). Par contre quelques baisses ont été enregistrées à El Mourouj, Hammam Lif, Ezzahra et Boumhel. Les baisses sont comprises entre 2% et 5%, pour des prix variant entre 875dt/m² (Mourouj) à 1175dt/m² (Ezzahra).
A Ariana, toutes les villes à l’exception de La Soukra ont enregistré soit une stabilisation des prix, soit une hausse. La soukra a enregistré une baisse de 3% (de 1500dt/m² à 1450dt/m²). Malgré cette baisse, la Soukra reste l’une des villes qui a enregistré une des plus importantes hausses des prix depuis le début de l’année : +18% (de 1225dt/m² en Janvier 2012 à 1450dt/m² en Octobre).
A Manouba, nous constatons une hausse à Manouba ville (+7%, de 1025dt/m² à 1100dt/m²) compensée par une baisse dans la quasi-totalité des autres villes du gouvernorat. Ceci a induit une baisse générale au niveau du gouvernorat.

Des hausses et des baisses
atteignant les 20% !

Sur l’ensemble des 10 premiers mois de 2012, une tendance bipolaire des prix de l’immobilier en Tunisie a été constatée avec des quartiers où les hausses sont continues depuis le début de l’année et d’autres quartiers où les prix ne cessent de dégringoler.

La Manouba (+22.2%) : de 900dt/m² à 1100dt/m²
Sousse Ville (+20%) : de 1000dt/m² à 1200dt/m²
Sfax Ville  (+19.4%) : de 775dt/m² à 925dt/m²
Ain Zaghouen (+19.2%) : de 1300dt/m² à 1550dt/m²
Les Berges du Lac (+18.6%) : de 2150dt/m² à 2550dt/m²
La soukra (+18.4%) : de 1225dt/m² à 1450dt/m²
Nouvelle Medina (+17.6%) : de 850dt/m² à 1000dt/m²
Denden  (+17.6%) : de 850dt/m² à 1000dt/m²
Borj Louzir (+17.1%) : de 875dt/m² à 1025dt/m²
Cité Ennsar (+15.6%) : de 1600dt/m² à 1850dt/m²

Le top10 des baisses

Mnihla (-27.8%) : de 900dt/m² à 650dt/m²
Raoued (-17.9%) : de 975dt/m² à 800dt/m²
El Kabbaria (-17.1%) : de 875dt/m² à 725dt/m²
Sidi El Bechir (-11.8%) : de 850dt/m² à 750dt/m²
Boumhel (-11.1%) : de 1125dt/m² à 1000dt/m²
Nabeul (-10.2%) : de 1225dt/m² à 1100dt/m²
Cité El Khadhra (-8.5%) : de 1175dt/m² à 1075dt/m²
Hammam Sousse (-7.1%) : de 1400dt/m² à 1300dt/m²
Kantaoui (-6.8%) : de 1825dt/m² à 1700dt/m²
Mahdia Ville (-5%) : de 1000dt/m² à 950dt/m²

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Tunisie – Immobilier: Baisse des prix dans la capitale mais…


    Tunisie – Immobilier: Baisse des prix dans la capitale mais…

  • Selon l’ArgusImmo.tn, la capitale à perdu quelques pourcentages (-2.08% sur les appartements et -2.59% sur les maisons) sur les prix de la pierre. Cette baisse est expliquée par les baisses enregistrées dans des quartiers de l’Ouest de Tunis et non compensées par des hausses dans la banlieue nord, où les prix restent assez stables. Ainsi, il est constaté une baisse de 4% à Tunis-Belvédère (de 1350dt/m² à 1300dt/m²), de 3% à El Omrane Supérieur (de 975dt/m² à 950dt/m²) et de 3% à El Ouardia (de 850dt/m² à 825dt/m²).
    Quant aux quartiers les plus chers, ils sont essentiellement concentrés dans la banlieue nord de la capitale, mais également dans les stations balnéaires chics. A la tête vient évidemment le village de Sidi Bousaïd (2600dt/m²) et ses environs (Carthage, Amilcar). Ensuite nous trouvons le quartier des Barges du Lac, où les prix moyens oscillent autour de 2300dt/m². Dans la fourchette de 1800dt/m² - 2000dt/m², nous trouvons dans l’ordre le quartier de Marsa SafSaf (1875dt/m²), Les jardins de Carthage (1875dt/m²), La zone Urbaine Nord (1850dt/m²), EL Kantaoui (1850dt/m²), Cité Ennasr (1800dt/m²) et Gammarth (1800dt/m²).

Tunisie: Les prix de l'immobilier poursuivent leur baisse

L'ArgusImmo.tn vient de publier son “baromètre des prix l'immobilier résidentiel…“ comptant pour le mois de juillet 2012. L'un des renseignements à retenir, c'est un léger repli des prix, et ce nonobstant la saison estivale.Selon ce baromètre, durant mois dernier, les prix immobiliers enTunisie ont baissé 0,34%, contre une baisse de 0,39% en juin, s'établissant ainsi «à des niveaux de prix comparables à ceux du mois d'avril, mais qui restent supérieurs à ceux du mois de mars».
Cependant, l'analyse de l'ArgusImmo.tn souligne que cette évolution baissière constatée au niveau des prix des appartements et des maisons dans certains
gouvernorats de Tunis et Sousse ne doit pas cacher «une évolution positive dans plusieurs autres villes».
Littoral : Des évolutions de 5% à 20% en juillet
Quelques délégations du littoral tunisien ont tiré leur épingle du jeu sur le mois de juillet en enregistrant une explosion des prix.
ArgusImmo.tn attribue cette explosion au retour des Tunisiens à l'étranger, friands des investissements immobiliers balnéaires. C'est ainsi qu'à Mahdia le prix moyen du mètre carré est passé de 1000dt à 1200dt, soit une augmentation relative de 20%, contre une progression de 14% àBizerte (de 925dt/m2 à 1050dt/m2), et 5% à Tabarka, pour atteindre les 1150dt le mètre carré.
Sousse, une forte baisse surtout A El Kantaoui…

Les parties touristiques du gouvernorat de Sousse souffrent en ce début de saison estivale enregistrant une baisse très importante. C'est le cas notamment au Port El Kantaoui et au Centre-ville où les prix moyens ont respectivement cédé 10% et 9%, passant de 2050dt/m2 à 1850dt/m2, et de 1100dt/m2 à 1000dt/m2.
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À propos du Baromètre et de l'indice Immobilier ArgusImmo.tn
Chaque mois, ArgusImmo.tn publie son baromètre des prix de l'immobilier résidentiel dans les plus grandes villes tunisiennes, un indicateur qui permet d'analyser les différents marchés locaux et de donner une tendance à tous les acteurs de l'immobilier.
Ce baromètre mensuel est calculé sur la base des annonces publiées pendant le mois étudié, en comparaison avec les annonces similaires du mois précédent.
L'indice des prix Immobiliers ArgusImmo.tn est un indice calculé à partir de Janvier 2012 avec une fréquence mensuelle. Il donne la tendance globale observée sur l'ensemble du territoire tunisien. La base 100 de cet indice est le mois de Janvier 2012.

Tunisie : l'immobilier connaît-il enfin un rebond ?

La Tunisie souffre, depuis la Révolution du 14 janvier, d’une situation économique fragile, marquée par l’augmentation du taux de chômage, le recul des investissements, les agitations sociales, le blocage de la sphère économique…

Deux ans après la Révolution, des indices « vert » commencent à apparaitre. Mais, beaucoup reste à faire avant d’annoncer et de confirmer la reprise. L’un des secteurs qui est en train de trouver ses couleurs est l’immobilier qui profite, actuellement, d’un regain d’intérêt de la part des investisseurs.

Selon les dernières statistiques, sur les dix premiers mois de l’année 2012, les investissements directs étrangers (IDE) ont presque retrouvé leur niveau d’avant la Révolution. La FIPA, Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur, a annoncé que les investissements étrangers dans les secteurs du tourisme et de l’immobilier ont représenté 4,5% de l’ensemble des IDE entre janvier et octobre 2012, se rapprochant du pourcentage de 4,8% de 2010. Ce sont 75 millions de dinars qui ont été investis depuis l’étranger dans les secteurs de l’immobilier et du tourisme au cours des dix premiers mois de l’année 2012. À titre de comparaison, le montant enregistré au cours des dix premiers mois de 2010 s’élevait à 82,3 millions de dinars. Par rapport à la même période en 2011, on observe une hausse de 588% en glissement annuel.

Le groupe d’investissement immobilier Qatari Diar est le premier investisseur du secteur, ayant mis sur la table en octobre 2012 quelque 70 millions de dinars pour un projet d’hôtel de luxe à Tozeur.
Autre preuve de la confiance des investisseurs dans le potentiel du secteur sur le long terme, le groupe émirati Bukhatir a réitéré son engagement de démarrer un mégaprojet touristique et immobilier dès qu’il obtiendra le feu vert de l’État. Estimé à 5 milliards de dollars, le projet Tunis Sport City sera à usage mixte, combinant infrastructures sportives et résidences de luxe.

Cependant, si les prix de l’immobilier ont augmenté en moyenne de 0,82% entre janvier et novembre 2012, il existe de fortes disparités régionales sur le marché de l’immobilier. Les valeurs ont chuté dans certaines stations balnéaires où le retour massif des acheteurs étrangers et des touristes a été plus lent que prévu, faisant obstacle à un rétablissement complet du marché. Les prix des biens immobiliers à Djerba et Mergouza ont chuté de 7% cet été, et ils ont également reculé de 2% à Nabeul. En revanche, les prix de l’immobilier dans les zones résidentielles réputées évoluent à la hausse, en particulier dans les nouveaux quartiers de la banlieue de Tunis. Les prix de l’immobilier dans le quartier très prisé de La Soukra ont grimpé de 14% au cours des 6 premiers mois de cette année et à Sidi Bousaïd, le quartier le plus cher de Tunis, ils ont atteint 2600 dinars le mètre carré. Sur d’autres sites clés, comme à El Maâmoura, les prix de l’immobilier ont affiché une hausse encore plus spectaculaire de 22% ; quant à El Kantaoui, les prix y ont augmenté de 12%.

Dans une récente interview accordée à Oxford Business Group (un cabinet d’intelligence dont la mission est de fournir aux investisseurs étrangers les informations et les indications les plus complètes sur les possibilités d’investissement dans les 25 pays émergents dont la Tunisie), Nadhir Ben Ammar, directeur général d’Edifia Promotion Immobilière, a affirmé que les prix des terrains avaient également fortement augmenté en Tunisie : « Habituellement, les prix augmentaient de 4 à 5% par an, ce qui représentait un pourcentage de croissance normal pour un marché stable comme le marché tunisien. Mais ces derniers temps on a pu observer des hausses annuelles de 12 à 13% ».


 

FINANCER UN PROJET IMMOBILIER EN TUNISIE


Financer un projet immobilier en Tunisie

Publié dans Immobilier Pratique
* Combien puis-je emprunter ?
Pour une première acquisition, les banques exigeront sauf exception au minimum 30 % d’apport personnel en incluant les frais annexes à la vente. Dans le cas d’un investissement locatif (vous achetez pour louer) ou d’un prêt pour travaux, la banque pourra accepter, selon votre profil, de réduire le taux d’apport personnel. L’épargne constituée sur votre plan d’épargne logement ou toute autre formule d’épargne, rentre dans le calcul de votre taux d’apport. Il n’y a pas de durée minimale et la durée maximale est de 25 ans.
Le crédit maximum est de 150.000 Dinars pour la plupart des banques commerciales mais ces montants sont largement dérogeables selon votre profil et votre niveau d’endettement qui doit demeurer sous la barre des 40%.


* Quel est le taux d’endettement accepté par les banques ?
Quelle que soit la banque, celle-ci retiendra un taux d’endettement maximum de 40%, incluant les mensualités de votre futur crédit.En Tunisie, le calcul de l’endettement évalué par les banques intègre exclusivement les charges de remboursements bancaires et ne prend pas en compte, par exemple, le loyer de votre résidence principale ou toute autre charge (impôts, pensions…) Par ailleurs, les banques tunisiennes ne prennent en compte dans leur calcul du risque que les revenus stables et sûrs (salaires nets, loyers perçus…) et, en aucun cas les revenus d’allocations familiales.
* Quelles sont les meilleures conditions ?
Les banques ont des offres assez comparables mais n’hésitez pas à faire jouer la concurrence car les conditions sont largement négociables. En matière de taux, seule la BH dispose d’un avantage certain avec son Taux du PEL à 6,75%. Pour bénéficier des meilleurs taux, nous vous conseillons de souscrire un Plan Epargne Logement, 2 à 3 ans, avant l’échéance estimée de votre projet. Ainsi, vous emprunterez avec des conditions privilégiées et un montant plus important. En attendant, vous pouvez toujours négocier avec votre banque:
  1. Le taux bien-sûr !
  2. Les frais de dossiers qui sont très importants en Tunisie. (ils atteignent régulièrement 0,5 à 1% du montant emprunté)
  3. Le taux d’apport minimal.
* Taux fixe ou variable ?
La question ne se pose quasiment pas en Tunisie. A l’exception des crédits épargne logement et certains prêts complémentaires,les financements sont pratiquement toujours à taux variable et avec échéances fixes. Dans ce type de prêt, le montant des échéances est fixe mais le taux du prêt peut varier sans limites. En théorie, il est limité par le taux fixé par la Banque Centrale (le « TMM) ».
En cas de hausse des taux d’intérêt, la durée de remboursement du prêt sera allongée. Notre conseil : La baisse du taux d’intérêt n’est pas répercutée automatiquement sur la durée du prêt. En conséquence, mieux vaut suivre par soi-même l’évolution de l’indice de référence (le Taux du Marché Monétaire dit « TMM ») publié sur le site de la Banque Centrale (www.bct.gov.tn) et, alerter par écrit la banque si celle-ci ne répercute pas la baisse.
Rien ne vous interdit de négocier un taux fixe, le banquier sera d’autant plus à l’écoute que la durée de votre prêt est courte (10 ans maxi) et le montant de votre apport conséquent ( + de 30%).
* Quels sont les éléments pris en compte pour évaluer mon dossier ?
Les éléments les + importants :
  • Stabilité et ancienneté professionnelle. Pour les salariés, les banques exigent un contrat à durée indéterminée (CDI).
  • L’âge des emprunteurs. Les emprunteurs de + 60 ans auront du mal à souscrire un crédit d’une durée supérieure à 10 ans car les assureurs ne souhaitent pas assurer ces profils.
  • Le taux d’endettement bancaire ne doit pas dépasser 40 % (en incluant la mensualité du nouveau crédit)
  • La capacité d’épargne prouvée (exemple : présence d’un PEL, capacité à épargner environ 100 DT par mois depuis 2 ou 3 ans)
  • Le montant de l’apport personnel ; les banques exigeront sauf cas exceptionnel un taux d’apport personnel minimal de 30 %
  • La présence de diverses garanties : propriété d’autres biens immobiliers dans le pays, contrats d’épargne, cautions…
* Combien de temps faut-il pour obtenir un crédit et quel dossier ? Quels sont les délais de déblocage ?
Les délais d’acceptation (ou de refus) peuvent être rapides, à conditions de présenter un dossier complet :
  • Promesse de vente (achat dans le neuf )
  • Titres fonciers (si vous achetez dans l’ancien ou vous construisez)
  • Justificatifs de revenus (bulletins de salaires, contrat de travail, avis d’imposition…)
  • Extraits de comptes (comptes courants en France des 12 derniers mois, relevés d’épargne en France et/ou Tunisie)
  • Extraits de naissance, carte d’identité, carte consulaire des emprunteurs
  • Autres garanties : titres de propriétés (si vous êtes déjà propriétaire en Tunisie)
Notre conseil :
  • Soyez très large dans le nombre de justificatifs à produire et munissez vous à l’avance de 2 photocopies par justificatif. Cela vous épargnera des allers et retours inutiles.
  • Les délais les + courts (entre 15 et 20 jours dans le «neuf» si le dossier est complet) sont constatés chez la BH, qui bénéficie de relations étroites et historiques avec les promoteurs immobiliers.
* Puis je rembourser de façon anticipée ? 
Oui mais attention, vous avez intérêt à négocier préalablement les pénalités et frais de remboursement dans votre contrat de prêt car ceux-ci sont librement fixés par les parties en Tunisie (et nullement plafonnés par la loi). De plus, le calcul des « sommes restant dues » est complexe et souvent sujet à litiges car il intègre, outre les éventuelles indemnités, les intérêts non échus à calculer selon des taux d’intérêts eux-mêmes variables !En bref, un vrai casse tête ! Notre conseil : Privilégier une durée de crédit plus courte ce qui vous permet de négocier un meilleur taux et d’éviter dans la mesure du possible les remboursements anticipés. Oui, en ce qui concerne l’assurance Décès et Invalidité permanente (appelée assurance vie en Tunisie). Celle-ci se paye en prime unique avant le déblocage des fonds. Il n’est pas obligatoire de souscrire l’assurance proposée par votre banque.
* L’assurance est elle obligatoire ?
Oui, en ce qui concerne l’assurance Décès et Invalidité permanente (appelée assurance vie en Tunisie). Celle-ci se paye en prime unique avant le déblocage des fonds. Il n’est pas obligatoire de souscrire l’assurance proposée par votre banque. Le montant de la prime est fonction d’un certain nombre de paramètres dont les principaux sont :
  • Age des emprunteurs,
  • Montant du capital emprunté,
  • Durée du crédit,
  • Etat de santé des emprunteurs. Attention, la visite médicale préalable est obligatoire si vous avez plus de 60 ans (sinon questionnaire de santé).
    Exemple de prix :
    - Age emprunteur : 45 ans
    - Montant emprunté : 50 000 Dt
    - Durée du crédit : 15 ans
    - Prime d’assurance unique : 1700 à 1900 DT
L’assurance chômage n’existe pas en Tunisie.
* Quels sont les frais d’hypothèque ?
Ils ne peuvent être supérieurs à 0,2 % de la valeur du bien.
* A propos des taux en Tunisie ?
En Tunisie, les taux sont presque toujours à taux variable. Un prêt à taux révisable est indexé sur un indice de référence. Cet indice peut varier à la baisse et à la hausse, ce qui entraînera la baisse ou la hausse du taux d’intérêt de votre prêt. En Tunisie, l’indice de référence pour tous les crédits est l’indice « TMM » (taux du marché Monétaire, fixé par la Banque Centrale). Attention, la mention du TEG (taux effectif global) obligatoire dans les offres de prêt en Europe, ne l’est pas en Tunisie. A défaut, faites vous préciser systématiquement le coût réel de votre crédit qui doit comprendre Intérêts, frais de dossier et frais d’assurance. C’est sur cette base que vous évaluerez les différentes offres en mains.
Source:www.tunisiensdumonde.com
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Tunisie : Evolution des prix de l'immobilier au 1er semestre 2012

Le baromètre d’ArgusImmo.tn du mois de juin 2012 des prix de l’immobilier résidentiel dans les grandes villes de la Tunisie constate «une légère correction en juin mais une augmentation de 1,16% sur le semestre» de la tendance générale». Cette baisse est de 0,39% en juin contre hausse de 0,68% en mai dernier. «Ce qui nous amène à des niveaux de prix légèrement plus élevés que ceux des mois de mars et avril, mais qui restent inférieurs à ceux de février 2012…».
Globalement, et toujours selon ArgusImmo.tn, les prix de l’immobilier on enregistré une augmentation de 1,16% au cours des six premiers mois de l’année. Mais cette évolution dépend des régions.
D’abord, dans le Grand Tunis, on assiste à une explosion des prix, notamment à La Soukra où des augmentations de 14% ont été enregistrées, passant ainsi de 1225 dt/m² à 1400dt/m², particulièrement pour les nouvelles constructions dans ce quartier…
La Manouba n’est pas en reste, car là aussi l’augmentation serait de l’ordre de 17% au cours du premier semestre 2012 (1050 dt/m²); elle est de +13% à la Cité Ennasr (1800 dt/m²), de +12% à Denden (950dt/m²) et El Mourouj (925dt/m²), de +10% au Bardo (1150 dt/m²), de +9% à la Nouvelle Medina (925 dt/m²), de +8% au Kram (1300 dt/m²), de +7% aux Berges du Lac (2300 dt/m²), de +6% à Ain Zaghouan (1375 dt/m²) et de +6% à la Zone Urbaine Nord (1850 dt/m²).
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mardi 30 juillet 2013

Crise du ciment : A qui jeter la pierre ?






On ne déplore pas une pénurie de ciment. Cependant, on peut affirmer que les intervenants sur le marché ont conjugué pénurie et flambée des prix. C’est ce qu’a déclaré Taoufik Khardani, sous-directeur des industries des matériaux de construction, démentant ainsi les informations relayées sur plusieurs médias selon lesquelles, le pays souffre d’un manque de ciment gris.

Taoufik Khardani a fait savoir que la Tunisie accumule un surplus dans sa production de ciment par rapport aux besoins du marché local, c’est-à-dire que même les sit-in observés dans la cimenterie de Bizerte n’ont jamais créé de pénurie. « Actuellement, on produit 28 milles tonnes par jour contre 24.000, en 2012. Cette quantité va évoluer et on produira 30 milles tonnes par jour, et ce à partir de ce dimanche 5 mai, en raison de l’entrée de production de cimenterie d’Om kelil. Encore plus, ce secteur connaîtra aussi l’entrée en production prévue de Carthage Ciment », a-t-il assuré.

Dans une déclaration à Africanmanager, le responsable reste optimiste pour la période à venir malgré la forte demande qui coïncide avec cette période de pic allant du mois de mars jusqu’à fin juillet. En effet, la production pour l’année en cours est estimée à 8, 4 millions de tonnes, très au-delà des besoins actuels qui sont aux alentours 6,5 millions tonnes. Taoufik Khardani a précisé que les besoins annuels nationaux journaliers devraient atteindre pendant ladite période 24 mille tonnes par jour contre 20 mille tonnes par jour, durant le reste de l’année.

La vente des ciments en progression de 10% en avril
Actuellement, la quantité produite répondra aux besoins des citoyens. Il est important d’indiquer que la vente des ciments a affiché une légère croissance de l’ordre de 1% par rapport aux 4 mois de l’année écoulée. Jusqu’au fin avril, elle a atteint 1.7million de tonnes. Pour le mois d’avril, la vente des ciments a progressé de 10% par rapport au mois de mars dernier, soit 670 mille tonnes.
Evoquant la pénurie des ciments, qui a suscité une grande polémique, Taoufik Khardani en a imputé la responsabilité aux spéculateurs, qui profitent de cette période de pic pour déséquilibrer l’offre et la demande et provoquer une flambée des prix sans précédent.
D’après lui, un grand nombre des citoyens ont beaucoup souffert de la hausse des prix des ciments, bien que les prix de vente soient gelés par les autorités depuis juin 2011. Ces prix sont de 6,500 dinars pour le sac de ciment (50kg) de premier choix, et de 5,880 dinars pour le sac de ciment (50 kg) de deuxième choix.

Les raisons sont multiples. Selon Taoufik Khardani, le nombre croissant des vendeurs joue un rôle considérable dans ce processus. En effet, plus de 10 mille vendeurs exercent le métier de marchands de ciment en Tunisie alors que mille seulement sont agréés et écoulent légalement le produit auprès des demandeurs. « Ce grand nombre des vendeurs, en voulant réaliser des bénéfices, a engendré ce déséquilibre », a remarqué Khardani avant d’ajouter que « le stock d’une grande quantité de ciment est une cause majeure puisque les vendeurs veulent revendre cette quantité stockée au marché noir, à des prix élevés ».

Afin de mettre fin à la spéculation, Taoufik Khardani a noté que les opérations de surveillance des marchés ont démarré depuis quelques jours. A cela s’ajoute, l'intensification du contrôle des différents circuits de distribution, partant des usines de production jusqu'aux points de vente en gros et en détail, effectué par des brigades mixtes mises en place par les ministères de l’Intérieur et du Commerce et de l’Artisanat.

Des revendeurs qui souffrent encore
Sur terrain, le constat n’est pas le même particulièrement chez les revendeurs qui souffrent encore d’une pénurie de ciment. Une pénurie risque de menacer leur métier et a un coût élevé. Dans ce contexte, Ahmed Kourou, revendeur agréé, depuis 1977, a tiré la sonnette d’alarme, affirmant que la crise ne date pas d’aujourd’hui. Le manque en matière des ciments, parfois pour des longues périodes nous oblige à acheter le produit à des prix exorbitants.

Ahmed Kourou en impute la responsabilité aux grossistes dont le nombre des intrus ne cesse d’évoluer. De même, le rôle du ministère du Commerce reste insuffisant au niveau des opérations de contrôle. « Depuis la révolution, on souffre de la présence des spéculateurs qui en profitent pour créer des situations artificielles en stockant du ciment pour le vendre à des prix excessifs », martèle-t-il.
Un avis partagé avec un autre revendeur qui a préféré garder l’anonymat. Ce dernier préconise le renforcement des opérations de contrôle pour mettre fin à ces mauvaises pratiques.
Le cas Salim Bouhil, revendeur, est différent. Bouhil nie toute forme de crise précisant que le produit existe en grandes quantités mais le pays connaît une forte demande surtout dans cette période de pic.

Source: africanmanager

samedi 20 juillet 2013

Tunisie : L’immobilier dans le rouge.

La tendance générale des prix immobiliers en Tunisie au mois de Novembre 2012 est à la baisse (-1.27%). C’est ce qu’annonce le siteArgusImmo.tn dans son baromètre du mois de novembre. La chute a été rude ! Cette baisse intervient après les trois hausses consécutives enregistrées au mois d’Aout (+0.29%), de Septembre (+0.43%) et d’Octobre (0.55%). Ainsi, nous retrouvons le même niveau de prix du mois de Juillet 2012 Toutefois, depuis le début de l’année, l’immobilier tunisien a enregistré ainsi une hausse de 0.82%. Cette hausse, bien qu’elle ne soit pas importante, cache des sous tendances importantes : des hausses vertigineuses dans les « nouvelles villes » du capital et des baisses importantes dans les « quartiers populaires ».
Une baisse généralisée des prix des maisons
Le stock de maison en vente en Tunisie est généralement constitué de maisons anciennes. Suivre l’évolution des prix des appartements et des maisons d’une façon différenciée permet de mettre en lumière les tendances dans le neuf et les tendances dans l’ancien puisque nos promoteurs ne construisent pas les maisons individuelles, vu leur maigre rentabilité par rapport aux appartements dits de « Standing ».
Sur le mois de novembre, la baisse des prix des maisons sur l’ensemble du territoire est de -1.78%. C’est la plus importante depuis le début de l’année. Autre fait marquant, c’est que les prix des maisons a chuté en moyenne dans tout les gouvernorats tunisiens sans exception. La plus forte baisse a été enregistrée dans le gouvernorat de la Manouba, où les prix des maisons a chuté de -5.63%.
Ben Arous : le bon plan du Grand Tunis
Le gouvernorat de Ben Arous reste le « bon plan » pour se loger sur le grand Tunis. Outre sa proximité géographique, les moyens de transports publics qui le desservent (Trains de banlieue, Tramway et bus) et sa bonne qualité de vie (stations balnéaires, parcs, restaurants,…), il offre le meilleur rapport qualité / prix du Grand Tunis. Les prix moyens du mètre carré oscillent entre 600dt (à Mohamdia) et 1200dt (à Mégrine) pour les appartements et entre 575dt (à Mohamdia et Fouchana) et 975dt (à BouMhal et Megrine) pour les maisons et villas.
Nouvelles villes dans le radar d’ArgusImmo.tn
La base de données d’ArgusImmo.tn s’enrichit de jour en jour. Ainsi plusieurs nouvelles villes sont entrées sous notre radar :
Oued Ellil (Manouba) : 750dt/m² pour les appartements et 700dt/m² pour les maisons.
Douar Hicher (Manouba) : 650dt/m² pour les appartements et 800dt/m² pour les maisons.
Bekalta (Monastir) : 800dt/m² pour les maisons
Ksar Helal (Monastir ) : 550dt/m² pour les maisons
Kalla Essighra (Sousse) : 625dt/m² pour les appartements et 525dt/m² pour les maisons.
Sousse Riadh (Sousse) : 650dt/m² pour les appartements et 600dt/m² pour les maisons.
Menzel Chaker (Sfax) : 700dt/m² pour les appartements.
Sakiet eddair (Sfax) : 675dt/m² pour les appartements et 400dt/m² pour les maisons.
Sakiet Ezzit (Sfax) : 950dt/m² pour les appartements et 400dt/m² pour les maisons.
Beni Khiar (Nabeul) : 875dt/m² pour les maisons.
Dar Chaabane (Nabeul) : 1300dt/m² pour les appartements et 1050dt/m² pour les maisons.
Kelibia ² Korba (Nabeul) : 650dt/m² pour les maisons.
Soliman (Nabeul) : 700dt/m² pour les appartements et 600dt/m² pour les maisons.
El Alia (Bizerte) : 850dt/m² pour les maisons.
Ghar el Melh (Bizerte) : 650dt/m² pour les maisons.
Menzel Bourguiba (Bizerte) : 675dt/m² pour les appartements et 550dt/m² pour les maisons
Menzel Jemil (Bizerte) : 750dt/m² pour les appartements et 800dt/m² pour les maisons.
Ras Jbel (Bizerte) : 650dt/m² pour les maisons.

Tunisie – La chute des revenus de l’immobilier annonce-t-elle une crise ?

Tunisie – La chute des revenus de l’immobilier annonce-t-elle une crise ?


Le marché de l’immobilier tunisien serait-il dans la panade ? Jusqu’à présent, de notoriété publique, le secteur était florissant et les grandes sociétés immobilières avaient pignon sur rue. Seulement voila, les revenus des grands promoteurs immobiliers tunisiens sont en baisse au cours des trois premiers trimestres de 2010. Pendant ce temps-là, et depuis quelques mois, certaines banques tunisiennes montrent un certain scepticisme dans l’octroi de crédits immobiliers aux promoteurs.
Faut-il s’en alarmer ? Doit-on craindre une crise ? Peut-on espérer (ou appréhender, c’est selon) une baisse des prix de l’immobilier ? Business News a mené l’enquête.


Pour connaitre le pouls d’un pays, il faut contacter son banquier. Lui, il connait de l’intérieur la situation réelle des entreprises. Et le banquier, ces jours-ci, montre un certain scepticisme dans l’octroi de crédits aux promoteurs immobiliers. Le banquier parle même d’une consigne non écrite de la Banque centrale dans ce sens. Il n’y a rien d’officiel dans tout cela, c’est le bouche à oreille.
Que se passe-t-il donc chez nos promoteurs immobiliers qui tardent, apparemment, à écouler plusieurs dizaines de leurs appartements ?
Du côté des intéressés mystère et boule de gomme, rien ne filtre, aucune communication, tout irait encore pour le meilleur dans le meilleur des mondes.
Il faut donc voir du côté des grands promoteurs qui, eux, ne peuvent rien cacher vu qu’ils sont côtés en bourse et agissent forcément en toute transparence.

Une comparaison rapide du chiffre d’affaires des trois premiers trimestres 2010 des sociétés immobilières cotées à la Bourse de Tunis à savoir la Simpar et Essoukna, montre un net recul comparativement à la même période en 2009.
Les chiffres de 2010 sont tout simplement comparables à ceux de 2008, année de crise à l’échelle mondiale.
La Simpar a réalisé des ventes de 10,62 millions de dinars pour les 3 premiers trimestres 2010 contre 15,32 millions pour la même période en 2009.
Essoukna a réalisé des ventes de 7,97 millions de dinars au cours des trois premiers trimestres 2010 contre 12,82 millions de dinars pour la même période en 2009.
Autre entreprise dont la holding est cotée en bourse, la filiale immobilière de Poulina qui accuse un léger recul de 1% entre 2009 et 2010. Recul expliqué par le management par le non-achèvement de nouveaux projets.
La SNIT, entreprise publique, a connu le fléchissement dès 2009. Ses revenus, l’année dernière, ont été de 31 millions de dinars, contre 50,4 millions de dinars en 2008.

Autant d’éléments qui devraient inquiéter les professionnels. Pourtant, force est de constater que les prix s’inscrivent tous à la hausse. Quel que soit le quartier. Au meilleur des cas, ils sont restés tels quels.
Faouzi Ayadi, expert immobilier et créateur du site spécialisé Bourse Immo (www.bourseimmo.com.tn) confirme cette tendance haussière. Jamais baissière.
« Plutôt qu’à une crise de l’immobilier, dit M. Ayadi, nous assistons à une crise du logement. Les hausses en effet ne s’alignent plus sur le pouvoir d’achat des ménages tunisiens moyens. L’accès à la propriété, mais également au logement en locatif, devient de plus en plus problématique. »
La hausse des prix dans certains quartiers de Tunis dépasse de loin le taux d’inflation. A titre d’exemple, Faouzi Ayadi enregistre une hausse annuelle moyenne de 15% des prix (contre 5% d’inflation annuellement) pour les quartiers des Berges du Lac et d’Ain Zaghouan, les plus prisés actuellement.
Autre bouleversement, autre risque, et le SITAP (Salon de l’Immobilier Tunisien à Paris) y est sans doute pour quelque chose, les quartiers chics et les maisons luxueuses ne sont désormais plus accessibles pour les Tunisiens vu leurs prix. Ils sont fortement prisés par les étrangers ou les Tunisiens résidents à l’étranger. Il est vrai que le prix du mètre carré en Tunisie reste malgré tout dérisoire en comparaison des 8000 ou 9000 euros qu’il faut débourser pour acquérir un mètre carré à Paris. Ceci est valable aussi bien à l’achat qu’à la location et c’est pour ces raisons qu’on commence à remarquer que certains quartiers résidentiels avoisinant Tunis sont plutôt habités par des étrangers ou des Tunisiens de l’étranger.
Conséquence logique, les prix de vente montent.

Seulement voilà, Faouzi Ayadi remarque qu’il y a un changement dans le cycle des ventes. Il y a trois ans, on achetait sur plan. Ce ne serait plus le cas aujourd’hui. Les promoteurs se trouvent acculés d’achever leurs constructions, de les proposer à la vente et d’attendre les acheteurs.
Ceci est notamment valable dans les quartiers huppés. C’est clair, un « 3 pièces » à Ain Zaghouan à 150 000 dinars, ça vous calme un homme. Les clients feraient même des choix aujourd’hui. Les années dorées où le client cherchait un appartement coûte que coûte et à n’importe quel étage c’est du passé.
Cela dit, dans les quartiers moyens ou modestes, les promoteurs continuent, malgré tout, à dicter leurs lois.

Toute personne doué de facultés élémentaires de déduction et initié aux rudiments des lois du marché, notamment de la règle canonique de l’offre et de la demande, conclurait à une logique baisse des prix. Que nenni ! Les promoteurs ne lâcheront rien. Pas un kopeck.
Le prix moyen de vente au mètre carré pratiqué sur le marché du luxe continue à atteindre les 1800 et 2000 dinars. Certains, et ce n’est pas une blague vendent encore à 3500 dinars le mètre. Peu importe qu’ils ne trouvent pas d’acheteurs immédiatement, les promoteurs savent pertinemment qu’ils finiront par vendre à ces prix là. Il faut juste un peu de patience.
Selon M. Ayadi, c’est à partir de 1000-1200 dinars que les difficultés commencent à se sentir pour trouver des acheteurs rapidement.

Une fuite en avant ? Stratégie du tac au tac ? Les promoteurs auraient-ils une araignée au plafond ?
M. Ayadi refuse catégoriquement de parler de crise. A peine s’il accepte le terme mévente dans certains quartiers. Tout au pire, sont-ils confrontés à problème de stock qui grandit. Et c’est temporaire, selon lui.
Qu’est-ce qui le « rassure » ? « Jetez un coup d’œil sur les bilans financiers des entreprises immobilières et vous remarquerez les marges importantes ! »
Quand on s’accorde des marges brutes de 35-40%, ce n’est pas un petit souci d’invendu qui va inquiéter les promoteurs immobiliers. Surtout quand on est rassuré par cette culture nationale qui veut que chaque famille accède à la propriété, quitte à se saigner financièrement en s’endettant à mort (on sacrifie ainsi les plus belles années de sa vie) et en payant des dizaines de milliers de dinars en intérêts bancaires. Bien que le loyer soit nettement moins cher que la propriété, le Tunisien préfère toujours avoir SON propre chez soi.
Morale de l’histoire, s’il y en a, les promoteurs attendront quelques mois supplémentaires, avant de se refaire du cash à nouveau et d’écouler les appartements invendus. Au prix fort, bien entendu.
Les acquéreurs se consoleront en se disant « quand le bâtiment va, tout va ! ». Radhouane Somai

Investir dans l’immobilier en Tunisie

Investir dans l’immobilier en Tunisie

La Tunisie est de plus en plus considérée comme un pays exemplaire pour l’investissement immobilier. Elle est devenue un marché immobilier attractif, et une destination privilégiée pour les investisseurs étrangers.
Bien qu'étant le plus petit pays du Maghreb, elle n'en est pas moins le plus ouvert sur l'extérieur, notamment grâce à sa situation géographique, à la pointe de l'Afrique sur la Mer Méditerranée, ce qui lui confère une place de choix pour le commerce international.
Depuis quelques années, on a remarqué que le nombre des promoteurs immobiliers étrangers a augmenté, ce qui a rendu le marché immobilier tunisien le plus dynamique dans la région. Il est en phase d'explosion.
La Tunisie demeure une plateforme des complexes touristiques et des résidences de luxe ainsi que des méga projets touristiques. En fait, les investisseurs sont bien attirés par cet eldorado ainsi que la région du nord Afrique.
Cette attraction s'explique en premier lieu, par la baisse des prix qui restent encore bas et propices à l'achat par rapport à l'échelle internationale.
Ainsi, on peut citer le secteur touristique qui table sur une croissance de 4,3% entre 2009 et 2018, suite aux nombres croissants des visiteurs.
En fait, des chiffres relevés par le Fonds Monétaire International (FMI) et publiés récemment, ont démontré que la Tunisie peut atteindre une croissance de 5,5% du PIB, et c'est le résultat le plus fort de la Méditerranée.
De même, ces chiffres ont dévoilé que le marché immobilier tunisien jouit de très grandes performances. Non seulement parce qu'on enregistre une bonne fréquentation touristique mais également, parce que notre pays a des atouts incontournables.
D'ailleurs, la Tunisie est classée 3ème, selon le New York Times, parmi les plus beaux endroits à visiter dans le monde.
Tous ces indicateurs économiques promettent un développement rapide et une performance économique.
Par ailleurs, et pour les opportunités d’achat ou de vente de biens immobiliers, SGB IMMOBILIER est à votre disposition pour satisfaire aux besoins de sa clientèle. Nous assurons l’établissement de la promesse de vente et la rédaction du contrat définitif, ainsi que l’accomplissement des procédures d’enregistrement et d’inscription à la recette fiscale et à la conservation de la propriété foncière.
• Fiscalité de l'immobilier en Tunisie
• Frais à l’achat immobilier
• Frais d'enregistrement
Dans le cas d’un bien neuf acheté auprès d’un promoteur, les frais d'enregistrement sont limités à 1% du prix de vente au titre de la propriété foncière, plus 15 dinars tunisiens par page rédigée de l’acte.
Dans le cas d’un bien ancien, les droits d’enregistrement sont de 6%, auxquels s’ajoutent des frais de rédaction d’acte (18 dinars plus 2 dinars par page).
• Frais d’avocat
L’avocat remplit en Tunisie le rôle du notaire et son intervention est nécessaire.
Les frais d’avocat sont de 1% à 2% du prix de vente.
Si l’avocat doit s’occuper également des formalités d’autorisation du Gouverneur pour un acheteur étranger, le cout forfaitaire sera aux environs de 1000 dinars, à rajouter. Actuellement, les opérations immobilières (relatives à l’acquisition ou le bail par les étrangers, des terrains et locaux bâtis dans les zones industrielles et des terrains dans les zones touristiques et ce, pour la réalisation des projets économiques) sont désormais dispensés de l’autorisation préalable.
Imposition de la plus-value en cas de revente
La plus-value sera imposée dans les conditions suivantes :
• V ente avant 10 ans de possession : taux de 10%
• V ente après 10 ans: taux de 5%

Imposition des revenus locatifs
Les revenus locatifs tunisiens font partie des revenus fonciers, qui entrent dans l’assiette de calcul de l’IRPP.
Le revenu net global, après certaines déductions, est soumis au barème d’imposition suivant :
•de 0 à 1.500 dinars : 0 %
•de 1.500,1 à 5.000 dinars : 15 %
•de 5.000,1 à 10.000 dinars : 20 %
•de 10.000,1 à 20.000 dinars : 25 %
•de 20.000,1 à 50.000 dinars : 30 %
•au-delà de 50.000 dinars : 35 %